Le billet du dimanche 20 février 2022

Un tournoi qui surfe à nouveau sur la vague…

Interview bilan de Jacques Lachkar par Alain Baumann

Jacques, cette semaine biarrote se termine, quel bilan global peux-tu à chaud en tirer, en termes quantitatifs ?

Franchement très bon. Nous avons eu un peu moins de joueurs qu’en 2020, mais c’est évidemment dû à l’effet Covid. En comptant l’ensemble des joueurs, des arbitres et ramasseurs, des accompagnateurs et de l’équipe d’organisation, ce sont près de 600 personnes, de toute la France et plus, qui ont été accueillies à Biarritz en ce mois de février, hors saison. Et le nombre cumulé de participants aux tournois s’élève à plus de 1200 !

L’incertitude au sujet de la pandémie a aussi fait que la moitié environ des joueurs se sont inscrits après le 15 janvier, et c’est pour nous difficile à gérer en temps raccourci : le nombre d’arbitres, de ramasseurs, la dotation en lots, les réservations de séjours ont dû être ajustés dans une période restreinte.

Peux-tu nous parler, si vous avez quelques statistiques, de la structure géographique des participants et de leurs choix en matière de séjour ?

Oui, quelques chiffres rapides issus des enquêtes réalisées sur place. 10% seulement sont ce qu’on peut appeler des « locaux », à savoir qu’ils viennent des Pyrénées Atlantiques ou des Landes. Seulement 6% d’étrangers sont venus cette année (Belges et Suisses) et on peut y penser que le Covid y est pour beaucoup. Nos fidèles amis québécois ont dû annuler leur séjour, les joueurs africains et en particulier les Sénégalais se sont trouvés confrontés à des problèmes de visas. 7% des joueurs ont logé chez eux, 4% en famille ou chez des amis, 22% à l’hôtel et 25% dans des résidences hôtelières, 40% en AirBnB ou autre location. Et on peut estimer la durée moyenne des séjours entre 8 et 9 nuitées, ce qui fait de ce festival de Biarritz une manifestation d’ampleur nationale et, on peut évidemment l’espérer à l’avenir, d’ampleur internationale francophone.

As-tu eu le sentiment que les participants étaient contents d’être là et que, dans leur ensemble – joueurs, accompagnateurs, structure organisatrice – ils ont bien profité de la ville ?

Oui, très clairement. Les scrabbleurs en général étaient frustrés de festivals un peu festifs depuis deux ans. Ça a été je crois une surprise agréable pour eux que Biarritz ait bien lieu, et que l’organisation qui avait fait ses preuves depuis 20 ans soit maintenue. Il faut dire que l’équipe précédente avait placé la barre très haut. Nous avions à cœur de faire aussi bien, c’est aux festivaliers de dire si nous y sommes parvenus, mais les retours que nous avons eu sont tous très positifs. Nous avons conservé un programme avec de nombreuses plages de liberté possible, et tous ont pu de ce fait, malgré une météo variable – mais c’est normal en février – bien profiter de la ville, de ses restos et de ses commerces. J’ajoute que la dotation et les cadeaux communs en produits exclusivement régionaux semblent avoir été appréciés par tous.

Et qualitativement, au niveau ambiance et aussi Scrabble, qu’est-ce qui a bien marché, et que faudrait-il, à ton sens, améliorer ?

D’abord on peut me semble-t-il dire que le festival s’est toute cette semaine déroulé dans une très bonne ambiance. Il faut dire que le site est magnifique, la ville évidemment très agréable, les conditions de jeu assez uniques. Le tournoi a été fluide, sans problèmes d’arbitrage, les résultats sont sortis chaque jour rapidement. Le staff est constitué d’une équipe efficace, soudée et très complémentaire. Et, malgré la conjoncture incertaine, nous n’avons eu à déplorer que très peu de défections de dernière heure. J’ajoute que, grâce à Scrabble en direct sur le site de la fédé, les parties ont pu être suivies par l’ensemble des scrabbleurs de la francophonie, et que le site du festival a animé, par des textes quotidiens et par l’image, le séjour de tous, et fait la promotion de l’événement pour l’ensemble de la communauté des scrabbleurs.

Il reste toujours bien sûr des points d’amélioration possibles, mais au niveau des détails à mon avis. Je tire un bilan largement positif de ce « Biarritz – le retour 2022 ».

L’avenir de Biarritz est-il selon toi assuré, et, selon la formule consacrée, as-tu quelque chose à ajouter ?

J’aimerais évidemment dire que oui, mais nous n’avons pas de certitude absolue. Le budget sera cette année tout juste équilibré et, tout le monde l’aura compris, si on ne cherche pas à gagner de l’argent, nous ne pouvons pas, en tant qu’association, prendre le risque d’en perdre. L’avenir dépend aussi de la Ville, du coût des locaux de toute évidence, des conditions qui nous sont consenties pour en disposer, de notre capacité à convaincre la municipalité et Biarritz Tourisme de l’intérêt pour la ville d’accueillir plusieurs centaines de festivaliers à Biarritz hors saison, et pendant près de 10 jours.

Et si j’ai quelque chose à ajouter, l’essentiel est bien sûr notre souhait de revenir l’an prochain ! En étant, on le souhaite tous, débarrassés de la pandémie, à une période de vacances scolaires de l’Académie de Bordeaux… et si possible d’autres zones pour booster la participation. Et en améliorant encore nos collaborations locales pour optimiser la qualité du séjour de tous. Bref, que ce festival puisse continuer – comme on dit ici – à surfer sur la vague !

 

Les dessins d'Hélène - 20 février 2022

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Le billet du samedi 19 février 2022

Météo basque, météo Scrabble…

Vous l’aurez évidemment constaté, Biarritz et le Pays basque ont la réputation d’un climat d’une grande douceur certes, mais aussi changeant et jouissant – si l’on peut dire – d’une forte pluviométrie. Des températures moyennes en février-mars à 14-18°, une eau de 12 à 22°, et environ 140 jours de pluie par an. Les locaux et les habitués le savent, au cours d’une même journée on peut, comme en Irlande, en Ecosse ou en Bretagne, avoir plusieurs épisodes climatiques. Par exemple…

Il est 8 heures du matin, je me lève pour préparer le café, et jette un coup d’œil par la fenêtre. Tiens, le décor a disparu. Aucune silhouette de maison basque à l’horizon, ça doit être le brouillarta, ce fameux brouillard luzien (ODS 9 ?) qui brouille l’Artha, la digue située à l’entrée de la baie.

Déconfit (de canard, of course !), je me dirige vers la salle de bains pour une douche revigorante. Quand j’en ressors, il pleut. Et quand il pleut au Pays basque, c’est des cordes, voire des hallebardes. La faute à l’effet de foehn, ce phénomène habituel des régions côtières proches de montagnes : ici, le versant des Pyrénées au vent fait que les nuages butent sur la chaîne et déversent leur eau sur les Basques, dont on comprend mieux pourquoi ils répugnent à se départir de leur béret.

Je décide donc de faire sur Duplitop une petite partie de chauffe en topping avant d’entamer la prestigieuse coupe de Biarritz. Au bout d’une séquence aussi capricieuse que le temps dehors, le miracle se produit : le soleil a rendez-vous avec la Rhune, le sommet du Pays basque, et, emportés par le vent, les nuages ont disparu. Chic, il fait grand beau, on va pouvoir déjeuner dehors. J’enfile un pantalon de toile, une chemise légère, et je pars gaiement à la recherche d’une terrasse ensoleillée où, inconscient, je commande une sangria blanche locale pour fêter ça.baumann

Cinq minutes plus tard, c’est la pointe du Raz ! Le ciel s’assombrit, la température chute, le vent se lève brutalement, le journal que je lisais s’envole et mes projets tombent, si je peux dire, à l’eau… C’est le temps basque, capricieux, versatile, inconstant. Mais on l’aime, et le ciel basque, ça va du Grand Bleu à Cinquante nuances de gris…

Bref, c’est un peu comme le temps vécu par l’homo scrabblus moyen, un curieux personnage capricieux, versatile, inconstant. Le matin, il joue très au-dessus de sa série et se pavane dans les couloirs de l’Espace Bellevue en ayant trouvé la partie « jolie, mais finalement assez facile ». A 16 heures, à la pause, il déclare à tout venant qu’il va arrêter le Scrabble, car il en a marre de sécher sur les tirages, se mouiller pour prendre une bulle, et plonger dans la dépression du négatif inavouable. Et le soir, après la seconde partie de l’après-midi, réconcilié avec ce jeu « magnifique et convivial », il part avec les copains du club à la recherche d’un resto sympa : ce sera pour les uns l’occasion de fêter la journée, et pour les autres de noyer leur chagrin. Et, bien entendu, on recommencera le lendemain matin : météo basque, météo Scrabble, même combat !

Alain Baumann

 

Les dessins d'Hélène - 19 février 2022

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Le billet du vendredi 18 février 2022

Les golfs du Pays basque

fredonDe par ses atouts touristiques et climatiques, le Pays basque est une terre idéale d’accueil pour les amateurs de golf (et ils sont nombreux parmi les scrabbleurs !). Honneur au plus ancien des 8 golfs du coin, le golf du Phare à Biarritz, créé en 1888 par les résidents anglais, à l’image du premier golf qu’ils avaient dessiné sur le continent européen à Pau en 1856 : fabuleux domaine verdoyant et vue plongeante sur le centre-ville de Biarritz et l’océan ! Plus au nord, on peut jouer au golf de Chiberta à Anglet, avec superbes vues sur les montagnes et l’océan. De même du côté de Bayonne, avec le golf boisé et vallonné de Bassussary. Au sud-est de Biarritz, vous trouverez le parcours d’Arcangues, dans un village de charme de l’arrière-pays privilégiant la tranquillité et la nature. Au sud vous traverserez le golf d’Ilbarritz aménagé juste à côté d’une plage de sable fin longue de plus d’un kilomètre, balayé par la brise et les embruns. En s’enfonçant à l’intérieur des terres, près du petit village d’Espelette célèbre pour son piment, vous dénicherez le golf champêtre d’Epherra, vallonné à souhait. Et si vous continuez à descendre la côte, vous arrivez à St Jean de Luz, où vous avez le choix entre le golf de Chantaco et celui de la Nivelle, dessinés le long d’un petit fleuve côtier, et où les trous serpentent entre collines et rivières, et offrent des vues spectaculaires soit côté montagnes, soit côté baie de St Jean de Luz au gré de la topographie. Et si vous ne pratiquez pas, vous pourrez toujours apprécier les restaurants des club house, souvent réputés pour leur bonne table (comme celle de votre classement ce soir espérons-le !).
Laurent Fredon

 

Les dessins d'Hélène - 18 février 2022

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Le billet du jeudi 17 février 2022

Excellence en cuisine… basque

Si la Covid a au moins eu le mérite de faire disparaître des cabinets médicaux la gastro-entérite, elle n’a heureusement pas affecté la gastro-nomie basque. Que Philippe Etchebest se rassure, aucun cauchemar en cuisine : le Pays basque regorge de restaurants attrayants et la région de plats alléchants et de recettes gourmandes.

On dagizula… Bon appétit !

A l’apéro, choisissez une sangria basque, généralement corsée d’un petit verre d’Izarra (ODS 9 ?), la liqueur locale jaune à base de plantes et d’Armagnac. Ou sinon préférez un verre basco-béarnais de Jurançon, sec ou moëlleux, de chez Cauhapé. Accompagnez cette entrée en matière de pinxtos (ODS 9 ?), les tapas de la région, à base de charcuteries, poissons ou légumes ; ou alors d’une chiffonnade des délicieux jambons locaux, provenant des porcs basques aux pattes noires. Mais attention, c’est assez addictif et il vaut mieux garder un peu de place pour la suite…

Vous avez le choix : la piperade basquaise, une sorte d’omelette colorée à base de légumes et quelquefois de ventrèche. Ou bien un poulet à la basquaise, très goûteux avec son accompagnement poivrons – tomates – oignons. L’axoa de veau, un ragoût corsé au piment d’Espelette, comblera ceux qui recherchent une cuisine roborative.

Si vous êtes plutôt produits ou fruits de mer, préférez le ttoro, cette soupe de poisson – ragoût ; ou alors les fameux piquillos, ces poivrons rouges farcis à la morue, au maquereau, mais aussi au fromage local de brebis. Et pourquoi pas des chipirons, ces calamars aussi délicieux grillés à la plancha que poêlés en sauce. Sans oublier le txangurro (ODS 9 ?), à base de crabe ou d’araignée de mer, gratiné à la chapelure.

Si, par miracle, vous avez encore un creux, une part de fromage de brebis Ossau-Iraty s’impose, évidemment accompagnée de la traditionnelle confiture basque de cerises noires. Cette confiture agrémente également le gâteau basque dans sa formule « légère », lequel existe, pour les plus gourmands en sucreries, en version crème ou chocolat.baumann

Accompagnez tout ceci d’un Irouléguy, de la maison Brana par exemple, en version rouge ou blanc selon vos choix, et pourquoi pas d’un Jurançon sec. Et pour digérer un petit verre d’Izarra verte si vous êtes « liqueur », voire d’un Armagnac voisin à boire évidemment avec modération. Il ne vous reste plus alors… qu’à faire une sieste bien méritée en attendant de remettre le couvert, pour goûter ce que vous n’avez pas dégusté cette fois-ci !

Alain Baumann

 

Les dessins d'Hélène - 17 février 2022

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Le billet du mercredi 16 février 2022

 

Les plages de Biarritz

Ce mercredi et ce jeudi nous jouons le tournoi Ondartza, qui signifie « plage » en basque. Je vous invite donc à un rapide panorama des plus belles plages de Biarritz, même si la météo de la semaine ne se prête guère à sortir les maillots !

A tout seigneur tout honneur la Grande Plage, celle que vous admirez tous les jours depuis le Bellevue, connue aussi sous le nom de plage de l’Impératrice, ou plage des Fous, où les malades mentaux étaient amenés pour recevoir le choc auditif salutaire de la mer déchaînée provoquant des détonations violentes sur les rochers ! Dans son prolongement au nord vers le phare, la plage du Miramar, du nom de l’établissement hôtelier qui s’y dresse, et la romantique plage de la Petite Chambre d’Amour en arrivant à Anglet. Emblématique aussi la Plage du Port Vieux, située au fond d’une anse rocheuse protégée des vagues et du vent, dominée par de superbes villas : c’est là que des Biarrots courageux, les « Ours polaires », viennent perpétuer chaque année la tradition du premier bain de l’année le 1er janvier. En descendant vers le sud, la plage de la Côte des Basques, la plus étendue et offrant la vue la mieux dégagée sur l’océan. Ensuite les deux charmantes plages de Marbella et de la Milady : Marbella du nom de la villa mauresque que fit ériger en 1863 Lady Marie Caroline Bruce, descendante des rois d’Ecosse et amie de Napoléon III, surnommée par les Biarrots… Milady. Enfin la plage d’Ilbarritz, paradis des surfeurs, dominée par le typique château du même nom, construit en bordure de falaise à la fin du XIX°.

Voilà, vous avez de quoi mouiller le maillot, comme vous n’allez pas manquer de le faire en transpirant sur les cinq parties Originales du tournoi Ondartza !

Laurent Fredon

 

Les dessins d'Hélène - 16 février 2022

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Le billet du mardi 15 février 2022

Biarritz rime avec… Ritz !

fredonRitz, pas comme les petits biscuits apéritif des cocktails dont nous sommes privés, tout au moins en début de semaine, pour causes sanitaires (!), mais plutôt comme le magnifique palace qui s’offre à vos regards depuis le bien nommé espace Bellevue, de l’autre côté de la plage centrale. Cette imposante bâtisse est construite en 1855 par Napoléon III qui l’offre comme résidence impériale à sa femme, l’andalouse Eugénia Maria de Montijo de Guzman, désireuse de se rapprocher de ses terres espagnoles. La Villa Eugénie (avec son plan de construction en forme de E), est ensuite vendue en 1881 à la Banque Parisienne qui transforme le site en hôtel-casino, le « Palais-Biarritz », puis en hôtel en 1893. Un terrible incendie ravage l’édifice le 1er février 1903 ; il est reconstruit, agrandi, rehaussé, pour prendre son nom actuel d’Hôtel du Palais. Après plusieurs phases récentes de rénovation, on y trouve 86 chambres, 56 suites, toutes pensées dans le style Empire, une piscine californienne (inaugurée en 1957 en présence de Franck Sinatra !), un spa, une magnifique salle de restaurant en rotonde, et même une chapelle d’origine.

Plutôt que prévoir des dotations classiques en espèces pour les vainqueurs des tournois, peut-être l’année prochaine un bon pour une nuit de charme à l’Hôtel du Palais ?

Laurent Fredon

 

Les dessins d'Hélène - 15 février 2022

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Le billet du lundi 14 février 2022

Un festival basque, à quoi ça rime ?

En période de Covid, d’abord à masque bien sûr, et si – comme Verlaine – vous jouez poétiquement au Clair de Lune, poussez jusqu’en Italie chez les bergamasques, en passant par la Côte d’Azur où vous croiserez naturellement nombre de monégasques. Sur les tirages difficiles, attention aux bourrasques, il est peut-être conseillé de porter un casque

baumannAux parties originales, il y a nombre de solutions fantasques que parfois un seul joueur démasque. Au fond d’une vasque, il est possible que pour enduire on brasque, mais attention, si le mélange est flasque, vous ne pourrez y stocker les cerises marasques. Quant aux champignons, s’il leur manque des asques, aucun monstrueux tarasque ne pourra en Provence les utiliser pour ses frasques. Alors, comme il est d’usage au Pays basque, buvons un coup, puisque nous avons pris la précaution de nous munir d’une fiasque, et allons plutôt jouer au golf : un des champions locaux s’appelle d’ailleurs (mais ne le jouez pas, vous aggraveriez votre handicap)… Langasque !

Alain Baumann

 

Le dessin d'Hélène - 14 février 2022

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Le billet du dimanche 13 février 2022

Les sports basques

Cette semaine de Scrabble à Biarritz met à l’honneur le sport cérébral, mais le Pays basque est une terre de sports bien particuliers, typiques, enracinés dans sa culture et ses traditions.

On pense en premier lieu à la pelote basque, inspirée du jeu de paume, qui consiste à envoyer une balle (la pelote) contre un mur (le fronton), soit directement soit après un rebond, pour qu’elle rebondisse sur l’aire de jeu (la cancha) sans que l’équipe adverse ne puisse l’attraper. Il existe différentes variantes d’accessoires pour frapper la pelote : à main nue, avec une raquette (la pala), avec une sorte de panier en osier recourbé (la chistera – qu’il ne fait pas bon prendre dans les… ratiches !). Et également différents types de frontons : soit mur simple, soit mur à gauche (jaï alaï).fredon

On pense évidemment aussi à la force basque, éventail d’épreuves toutes plus originales les unes que les autres, qui sont nées des défis que se lançaient les jeunes hommes basques d’un village à l’autre pour mesurer leur force, inspirées de leurs travaux agricoles quotidiens. La plus emblématique reste le tir à la corde (soka tira), mais on peut citer aussi la découpe de troncs à la hache ou à la scie, le lever de pierres, d’enclumes, ou de ballots de paille (à la fourche au-dessus d’une barre ou à la poulie) , le porter de charrettes ou de bidons de lait, le lancer d’épis de maïs dans un panier… Si vous revenez au Pays basque en été, ne manquez pas d’assister à une de ces soirées de force basque qui fleurissent un peu partout !

Et pour cette semaine de Scrabble basque, que la Force soit avec vous !

Laurent Fredon

 

Le dessin d'Hélène - 13 février 2022

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Le billet du samedi 12 février 2022

Deux ans déjà !

baumannLorsque nous nous sommes quittés le dimanche 1er mars 2020, pour clore l’édition de cette semaine biarrote, nous n’imaginions pas qu’il nous faudrait près de deux ans pour retrouver ce magnifique Espace Bellevue. Quelques jours plus tard, la France était confinée, et les scrabbleuses et scrabbleurs au chômage forcé avaient – au sens figuré bien sûr – le masque !

Quel bonheur alors de renouer avec le grand tournoi basque traditionnel, qui démarre symboliquement ce samedi – jour de la Saint Félix ! – pour s’achever le dimanche 20 prochain, et nous espérons qu’en cette date de la Sainte Aimée vous aurez apprécié ces retrouvailles et pris du plaisir à jouer, échanger, vous rencontrer, et partager des moments de compétition mais aussi de convivialité.

Le programme est chargé, les conditions sanitaires allégées, la vue toujours aussi belle, Biarritz et le Pays Basque évidemment accueillants. Nous avons tout fait pour vous concocter un tournoi agréable ! Les paires démarrent le jour de la Saint Valentin, les originales le jour les 63 ans de John Mac Enroe, et le blitz le jour anniversaire de la naissance – on croit rêver ! – d’Enzo Ferrari.

Bonnes épreuves, bonne semaine – scrabblesque et touristique – pour ceux qui la passent avec nous. Nous vous souhaitons un tournoi réussi et des parties qui ne manquent pas de piment… d’Espelette, bien sûr.

Alain Baumann

 

Le dessin d'Hélène - 12 février 2022

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